Publié dans Politique

Conseil des ministres décentralisé à Mahajanga - La réhabilitation de la RN4 à l’ordre du jour

Publié le jeudi, 06 mars 2025

La ville des fleurs est sous les feux des projecteurs. A quelques jours de la célébration officielle de la journée internationale de la femme le 8 mars, Mahajanga a accueilli hier le Conseil des ministres décentralisé dirigé par le Président Andry Rajoelina et le Premier ministre Christian Ntsay dans la grande salle de la Commune urbaine de Mahajanga. Les sujets à l’ordre du jour portaient essentiellement sur les projets de développement de la capitale du Boeny. La réunion a ainsi vu la présence d’une dizaine de ministres concernés par lesdits projets. Les élus locaux ont également été invités à participer à ce Conseil. 

En signe d’ouverture, le député élu au nom de la plate – forme  « Firaisankina » de l’Opposition, Afakandro Christian a pu assister aux échanges. Ce dernier a soulevé la question liée à la réouverture des frontières marquant la reprise des échanges avec les Comores. Le sujet a été discuté au cours du Conseil.

Le Chef de l’Etat a insisté sur les travaux de réhabilitation des axes routiers, notamment la Route nationale 4 reliant la ville des fleurs à la Capitale dont le mauvais état suscite de nombreuses doléances de la part des usagers. 

Début imminent des travaux

En principe, les travaux devront normalement débuter dès ce mois de mars grâce à deux projets respectivement financés par la Banque mondiale et par l’Etat à travers le Fonds routier. A ces ouvrages sur la route nationale s’ajouteront la réfection des voies dans la ville de Mahajanga dont la rue Serbie, la rue Georges V, la rue Philibert Tsiranana, l’avenue de Comores, la rue Georges Ranaivoson, entre autres. Les axes menant vers les lieux touristiques comme Antsanitia ou Amborovy feront également l’objet de réhabilitation. Le coût de tous ces chantiers est estimé à plus de 6,8 milliards d’ariary. 

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a d’ores et déjà annoncé l’installation d’un parc solaire doté d’une capacité de production de 5 mégawatts qui devra répondre aux besoins journaliers de la population de Mahajanga. Une nouvelle construction qui devra mettre fin au délestage dans la ville. L’Etat se penchera également sur l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable. Le Président a donné des consignes fermes pour la réalisation de ces multiples chantiers avant la prochaine inauguration du nouveau gymnase de Mahajanga, dans quelques mois.

S.R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff